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Éolien et santé: des questions sans réponse [Wind energy and health: questions without answers]
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[Their promoters swear that wind turbines are nonthreatening to human health. The rub is that a serious study has never been done on the subject.]
Les promoteurs jurent que les éoliennes sont inoffensives pour la santé humaine. Le hic, c’est qu’aucune étude sérieuse n’a jamais été menée à ce sujet.
En 2005, l’Académie nationale de médecine de France a jugé qu’une étude épidémiologique était «indispensable». «Le bruit est le grief le plus fréquemment formulé à propos des éoliennes. Il peut avoir un impact réel, et jusqu’ici méconnu, sur la santé de l’homme», notent les auteurs d’un rapport sur la question.
Daniel D’Entremont n’a pas attendu la publication d’une étude pour fuir les éoliennes. Il vivait dans une maison ancestrale à la campagne, à Lower West Pubnico, en Nouvelle-Écosse. Un jour, on a érigé 17 éoliennes autour de sa maison, la plus proche à 400 mètres. La famille D’Entremont affirme avoir été rendue malade par les infrasons que dégage le Pubnico Wind Farm: troubles du sommeil, de la vision, maux de tête.
«C’était terrible pour les enfants. On sent les boum-boum-boum, au rythme des pales, passer dans notre corps», a expliqué M. D’Entremont à La Presse. Il parle au passé: la famille a carrément quitté la maison l’an dernier. «Les enfants vont mieux, maintenant.» Il tente d’obtenir un dédommagement.
Dans l’État de New York, Nina Pierpont, qui est médecin, collectionne les histoires du genre. «Je parle d’un syndrome des éoliennes, dit-elle. Les gens qui habitent près d’un parc ne ressentent pas tous des symptômes comme les D’Entremont. Mais ce qu’ils ont ressenti, d’autres personnes qui vivent à proximité de parcs éoliens l’ont aussi ressenti.»
Ce sont surtout les infrasons qui inquiètent. Le BAPE, en analysant le projet de SkyPower dans la MRC de Rivière-du-Loup, a constaté que la science a peu étudié l’effet de ces sons inaudibles sur l’humain. Par précaution, dit le BAPE, Québec devrait mener une étude sur les infrasons émis par les parcs éoliens.
L’Académie nationale de médecine de France, elle, estime que les humains devraient se tenir à bonne distance des éoliennes: 1500 m dans le cas d’éoliennes de 2,5 MW. Au Québec, ce sont les MRC, individuellement, qui décident de cette distance. La plupart optent pour des zones tampons bien moins grandes, de 500 à 650 m.
Difficile, toutefois, de comparer avec les normes françaises puisque les éoliennes des projets québécois ont une puissance de 1,5 à 2 MW.
Le samedi 01 septembre 2007
Patrick Lagacé
La Presse
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