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Vent de folie à Dinéault [Crazy wind]
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Roland Charlou peut pousser un grand ouf ! de soulagement. Son éolienne de Dinéault s’est emballée mardi matin. Hier, profitant d’une fenêtre météo, il a réussi à bloquer l’engin. Plus de peur que de mal. Mais cet incident relance le débat sur la sécurité des éoliennes.
Lundi, alors que la tempête ravageait les côtes bretonnes, une des quatre éoliennes de Dinéault, près de Châteaulin (29), tournait encore. On entendait à plusieurs kilomètres le cri des pales fendant l’air à une vitesse visiblement démesurée. Au pied de la structure, le bruit devenait assourdissant et terriblement inquiétant. « Un de mes collègues m’a téléphoné, lundi matin, pour me dire que mon éolienne ne s’était pas arrêtée, raconte Roland Charlou. Il avait déjà contacté les pompiers pour qu’ils sécurisent la zone ».
Un boulon manquant
Les gendarmes de la compagnie de Châteaulin ont immédiatement bloqué tous les accès. « C’était ça le plus important. Après, je me suis rendu sur place et j’ai voulu déclencher le système de freinage. Grosse bêtise. C’était comme vouloir arrêter un poids lourd lancé à 400 km/h », avoue le propriétaire. Que lui restait-il comme solution ? « Aucune. Il fallait attendre une fenêtre météo ». Celle-ci est survenue, hier en début d’après-midi. Roland Charlou a pu monter dans la nacelle de son engin, bloquer les pales et établir un premier diagnostic. « Je ne suis encore sûr de rien, mais il semblerait que ce soit un boulon de sécurité manquant sur une pièce de contrôle qui a provoqué l’incident ». Finalement, tout s’est bien terminé. Roland Charlou n’a constaté que des dégâts mineurs sur son éolienne. Elle aura tourné en surrégime pendant une journée et demie, créant effectivement des nuisances sonores. Mais comme le dit cette dame résidant à quelques centaines de mètres de l’ouvrage : « Il y avait tempête. C’est normal. Je n’étais pas inquiète ».
« Rendre les contrôles obligatoires »
Toujours est-il que cet incident relance le débat sur la sécurité des éoliennes. Roland Charlou est « un artisan et non un industriel », comme il aime à le rappeler. Ce statut a d’importantes conséquences sur les mesures de contrôle. Lui, va faire réparer et vérifier l’engin avant de relancer la production. « La préfecture nous imposera certainement une expertise indépendante », rajoute-t-il. Mais cela ne satisfait pas, mais alors pas du tout, Éric Ferrec, président de la fédération « Vent de colère » qui relaie le message des anti-éoliens. « Plusieurs associations locales vont porter plainte au pénal pour mise en danger de la vie d’autrui. Ce n’est pas aux propriétaires que nous en voulons. Mais aux institutions qui laissent faire ». L’homme souhaiterait que les sites éoliens soient classés en sites industriels afin « de rendre obligatoire des contrôles périodiques réalisés par la direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement (Drire) ou par des organismes indépendants ». Il préconise également « la pose de grillages autour de tous les champs éoliens » et la limitation d’accès à ces zones. « On continue d’amener nos enfants au pied de ces engins. Quand prendra-t-on conscience du danger encouru ? Si ce sont des preuves d’accident qu’il faut, nous en avons des tas à notre disposition ».
Roland Charlou can heave a big sigh of relief. His wind turbine in Dinéault was locked down Tuesday morning. Yesterday, profiting from a weather window, He succeeded in blocking the machine. More fear than harm. But this incident revives the debate on the safety of wind turbines.
Monday, when the storm ravaged the Brittany coast, one of the four wind turbines in Dinéault, near Châteaulin (29), was still turning. Several kilometers away, one could hear the whine of the blades cutting the air at an obviously excessive speed. At the foot of the structure, the noise became deafening and terribly disturbing.
“On of my colleagues telephoned me Monday morning to tell me that my turbine wasn’t stopped,” recalls Roland Charlou. “He had already contacted the fire department to secure the area.”
A missing bolt
The gendarmes of the Châteaulin company immediately blocked all access. “That was the most important thing. Afterwards, I returned and and I wanted to release the braking system. Big mistake. It was like wanting to stop a heavy weight thrown at 400 km/h,” claimed the owner. What was left as a solution? “Nothing. It had to wait for a weather window.”
That happened unexpectedly yesterday in the early afternoon. Roland Charlou could climb into the nacelle of his machine, black the blades, and establish an initial diagnosis. “I am still not sure of anything, but it appeared that it was a safety bolt missing on a control piece that caused the incident.”
Finally, it all ended well. Roland Charlou found only minor damage to his turbine. It has turned slowly for a day and a half, creating noise. But as one lady living a few hundred meters from the work said, “There was a storm. It’s normal. I was not worried.”
“Making obligatory checks”
Still, the incident renews the debate on the safety of wind turbines. Roland Charlou is “a craftsman and not an industrialist”, as he likes to call hiimself. This status has important consequences for control measures. He will be make repairs and check the machine before resuming production. “The prefecture will certainly impose on us an independent expert,” he added.
But that is not satisfactory, not at all, says Eric Ferrec, president of the “Vent du colère” [“winds of anger”] group that promotes the anti-wind message. “Many local associations will file a criminal complaint for putting in endanger the lives of others. It is not the owners that we want, but the institutions that let it happen.”
Ferrec wants wind farms to be classified as industrial sites to require periodic inspections by the regional research, industry, and environment department (DRIRE) or independent bodies. He also advocates the erection of fences around all wind energy fields and restricted access to these areas. “We continue to bring our children to the foot of these machines. When will we becom conscious of the danger? If it takes proof of an accident, we have a heap of them at our disposal.”
Vincent Lastennet
March 13, 2008
Le Télégramme
Merci à Vent du Bocage
Click here to see the danger of a wind turbine spinning out of control in a storm.
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